Le système de protection sociale francais
Le système français paraît efficace contre les inégalités sociales.
En effet, le développement des prestations sociales a permis de réduire les inégalités et de limiter la montée de la pauvreté. Par exemple, on constate que la redistribution est assez efficace. Les chiffres le montre, on ne compte plus que 6,2% de ménages à bas revenus en 2001 contre 15,3% en 1970. De plus, depuis 1984, on constate une limitation de la hausse de la pauvreté (Doc 4) . Grace à la revalorisation des retraites, le nombre de personnes âgées pauvres a diminué. Cette redistribution est bien adaptée, étant donné que la pression fiscale est plus forte pour les ménages à haut revenus que pour ceux plus bas. L'état consacre une place importante aux inégalités sociales. La hausse de la part des prestations sociales dans le PIB en est l'un des principaux reflets.
Depuis 1980, le système de protection sociale s'est adapté à la montée du chômage. On peut noter une évolution de celui-ci vers un système plus beveridgien que bismarckien. C'est donc un développement de logique d'assistance qui est perçu. Les pouvoirs publics se tournent vers une redistribution verticale : On cherche à réduire les inégalités de revenu. La création de minimas sociaux comme le RMI instauré en 1988 entre également en jeu. Enfin, la Contribution Sociale Généralisée de 1991 amène à une fiscalisation de la protection sociale qui montre que l'État s'est adapté au contexte de crise.
Cependant, le système français de protection