Le système monétaire européen
Quel bilan tirer du SME ?
→ Suite à la faillite du système de Bretton Woods, les pays de la CEE décide d’instaurer des mécanismes de coopération monétaire entre banques centrales et de réduire les marges de fluctuation de leur taux de change : des accords de Bâle d’avril 1972 marque la naissance du serpent monétaire européen (franc, deutsch mark, le florin, couronne danoise, franc belge). Mais la France qui connaît des difficultés de la balance courante sort du serpent à deux reprises (de janvier 74 à juillet 75 ; puis de mai 76 à avril 79). Pour remédier aux imperfections du serpent est créé en avril 79 un système plus contraignant, le SME à la suite ùdu sommet européen de Brême de juillet 78.
→ Trois principes essentiels : (i) ECU (surnuméraire du SME) définies à partir d’un panier de monnaies des Etats membres, la quantité de chaque monnaie et en pondéré par le poids économique du pays au sein de la CEE. ECU est également une monnaie de règlement entre banques centrales (émis par la FECOM). (ii) le cours-pivot : chaque pays s’engage à maintenir son taux de change autour d’un cours-pivot, qui permet de calculer le court central bilatéral, c'est-à-dire la parité d’équilibre entre de monnaie. C’est sur la base d’un cours central bilatéral qui définit une marge de fluctuation de plus ou -2,25 %. (iii) mécanisme de coopération et de soutien entre banques centrales : si la monnaie d’un pays atteint son cours plancher par rapport à la monnaie d’un autre pays, la banque centrale du premier peut bénéficier du soutien de la banque centrale du second pays et du FECOM.
→ un bilan contrasté : (i) d’un côté, le SME a permis de maintenir une certaine stabilité des parités entre les monnaies (les variations de parité ont certes été nombreuses (17 entre 79 et 94) mais leur ampleur est limitée par rapport aux variations du dollar ou du vienne), de stabiliser les prix (les monnaies se sont fixés par rapport au DM qui menait une pol de lutte contre