Le texte
Il existe dans cette fable deux parties qui ne peuvent être dissociées : la partie qui s’adresse à
Mr de Barillon et la fable en elle-même.
Celle-ci est également divisée en deux : du vers 34 à 64 il s’agit du conte, et du vers 65 à la fin, de la réflexion générale.
Cette séparation est remarquables grâce d’une part aux temps utilisés: dans la première, le fabuliste utilise le passé « il parla fortement sur le commun salut. On ne l’écoutait pas. » (Vers
38-39) qui sont les temps du récit, imparfait et passé simple. Dans la deuxième partie, il écrit au présent, qui est le temps de l’écriture de la fable. Il s’agit d’un présent d’énonciation « nous sommes tous d’Athènes en ce point» vers 65.D’autre part, la séparation est visible par la différence d’époque. La première partie se situe dans le passé, à Athènes, à l’époque de
Philippe de Macédoine, c'est-à-dire au IVème siècle avant Jésus Christ. La deuxième partie nous ramène au temps de la Fontaine, puisqu’il cite peu d’âne « Si peau d’âne m’était conté, j’y prendrais un plaisir extrême » vers 67-68. B. La narration du conte Nous retrouvons dans ce conte, plusieurs éléments de narration Tout d’abord, à l’état initial, nous avons une guerre imminente, un orateur qui s’inquiète et un peuple qui ne fait rien. L’élément perturbateur est d’ailleurs cette inaction du peuple, vers 46-
47 « il en vit s’arrêter a des combats d’enfants ». La péripétie de ce conte est alors de trouver une solution: raconter une histoire, vers 49 à 53. Pour la situation finale, nous nous retrouvons face à un peuple qui réagit, vers 61-63. De plus, nous pouvons citer divers personnages, l’orateur, vers 35, 39 et un peuple, vers 34 » peuple », vers 39 « on », vers 43 « personne ».
Enfin, nous pouvons relever la diversité du style, avec une partie récit et une autre en discours direct vers 49 à 60 II. Le plaisir et l’enjeu de la fable A. L’enjeu du