Le théâtre
Le théâtre, connu du monde depuis des siècles, procure divers sentiments : le rire, l’évasion, la tristesse… Il est source de folie, de grandeur, de découvertes. Comme l’a si bien dit Arthur Adamov « une pièce de théâtre doit être le lieu où le monde visible et le monde invisible se touchent et se heurtent » ; de plus le théâtre se regarde et se lit, voilà toute sa magie. Cependant est ce que le théâtre est le lieu de la plus grande liberté, de l’imagination la plus folle ? Dans un premier temps nous parlerons de cette espace de liberté qui laisse cours à l’imagination la plus folle, qu’est le théâtre. Dans un second temps nous verrons que ce lieu peut être contraignant par essence. Puis dans un dernier temps nous découvrirons comment le théâtre peut parfois dépasser ses limites.
Tout d’abord, au théâtre la liberté et l’imagination sont présente dans le texte lui-même.
Le dramaturge, a le choix du sujet, des thèmes. La liberté est abondamment présente dans le théâtre baroque (16 éme-17eme siècle). Prenons l’exemple bien connu de Romeo et Juliette écrit par Shakespeare, ce chef d’œuvre contient de nombreuse liberté, les actions présentes dans cette pièces ne se passent pas en un jour, ni en un lieu ce qui est contraire à la règle des trois unités. De plus la règle de bienséance est également corrompue, la violence (les combats, les duels…) y est présente. En somme le théâtre baroque s’oppose au théâtre classique. Outre cela, l’imagination est le centre même du théâtre. Sans cela que deviendrait-il ? Il perdrait sans doute toute sa magie. L’écrivain, par sa plume, laisse place à son talent et rentre en conversation avec son imagination.
D’autre part, cette liberté et cette imagination sont également valables dans la mise en scène.
Quand le metteur en scène, intervient, la pièce tout entière se transforme. Dans L’idiot de Fiodor Dostoïevski, mis en scène par Vincent Macaigne on constate la présence d’une total liberté (décors,