Le Togo...
Vendredi 28 février 2014 (hier donc) vers 20h dans la ville de Tsévié un ouvrier est mordu par un serpent
Admis au CHR de la ville, il lui a été recommandé de ramener du sérum anti venimeux (SAV) seul médicament qui pouvait le soigner de manière adéquate. Quoi de plus normal. Débuta la quête du dit médicament. Surprise et déception quand on constata qu'aucune des trois pharmacies de Tsévié n'en disposait.
C'est alors que mis au courant de la situation je pris sur moi de trouver le médicament. La distance Lomé Tsévié ne fut pas aussi périlleuse que les déboires qui m'attendaient à Lomé.
Une fois dans la capitale du Togo je fis le tour de toutes les pharmacies de garde se trouvant dans Zongo, Assiyéyé, Agoe, Agbalépédogan, Djidjolé, Forever, Hédzranawoe, Bè, Kpota, Akodessewa (une vingtaine au total) mais aucune trace de SAV dans Lomé. A ma montre il allait sonner 23h. Je pris sur moi de réveiller une trentaine de mes connaissances mais aucun d'eux n'était en mesure de me trouver ni de m'indiquer là où trouver du SAV à pareil heure de la nuit. Toutefois on m'envoya dans les structures centrales et les grossistes.
Au CHU Campus RAS. Au CHU Sylvanus Olympio, le vendeur qui a pris 40mn pour servir la dizaine de produits de mon prédécesseur me répondit : « il n'y en a pas. » A la CAMEG j'étais heureux d'apprendre qu'ils en disposaient mais les gardiens me disent de repasser le lendemain à 8h heure normale d'ouverture. A SOTOMED il n'y avait qu'une caméra de surveillance comme signe de vie. Même pas un simple vigile. Je suis rentré chez moi bredouille vers 1h 30 de la nuit la tête pleine de questions sans réponse sans oublier la fatigue et le carburant brulé.
Samedi 01 mars 2014 comme je suis de service, je confiai la quête du SAV (produit introuvable à Lomé) à un autre. Arrivé à la CAMEG à 8h comme exigé, le médecin joint par le personnel sur place fit savoir qu'il n'était pas concerné par les problèmes des gens qui se font mordre par les