Besoin d’éliminer |
Dimension biophysiologique
Au niveau de la fréquence urinaire de madame N., celle-ci présente peu de miction en ce jour ; et sa quantité urinaire n’est guère meilleure, car madame urine très peu. Mais sa diurèse n’ayant pas été suivie, je ne peux être tout à fait certaine de faire face à une oligurie. Ce peu d’urine a une odeur aromatique, cette urine est concentrée et foncée. Madame N. porte une protection jour et nuit car elle présente une incontinente urinaire, mais aussi parce que madame est incapable de se rendre seule aux toilettes ou sur la chaise percée. Elle est capable de se baisser et de relever sa robe, elle est également capable de s’asseoir et de se relever de la toilette, mais elle ne pensera pas à procéder aux mesures d’hygiène après l’élimination.
En ce qui concerne la fréquence fécale de madame, celle-là est inférieure à 3 défécations par semaine ; sa quantité fécale est rare et petite. L’odeur de selles est fécaloïde, son aspect est homogène, celles-ci sont brunâtres et scybales. Madame présente une continence anale, même si elle porte une protection car elle est incapable de se rendre aux toilettes seules, en toute sécurité.
Par contre au niveau des menstruations, madame, âgée de 86 ans, est à présent ménopausée. Madame a la peau et muqueuses sèches. D’après ces observations du 25 novembre, madame est déshydratée.
Dimension psychologique
Madame trouve qu’éliminer est un acte naturel ; et le fait que quelqu’un se charge de l’assister lorsqu’elle élimine ne la dérange aucunement (cela dit, madame est en maison de repos depuis 16 ans, donc elle est habituée). Cependant, lorsque je procédais à la toilette de madame, celle-ci n’a pas s’empêcher d’uriner dans son lit, elle m’a parut mal à l’aise et s’est excusée. Donc cet acte était, pour elle, considéré comme malpropre.
Dimension socioculturelle
Madame N. urine selon un horaire respecté, c’est-à-dire le matin à 7h30 (car madame est levée la première) avant la toilette de