le tout et le rien
" - quelque chose m'est arrivé". L'individu amnésique qui cite la phrase précédente affirme l'existence d'un élement, ici événement, dans une considération réalistique, tant bien même que l'existence propre de cet événement n'a pas lieu dans la réalité. Ainsi, bien qu'on affirme l'existence de "quelque chose", celui-ci est donc par nature improbable - ou sans existence sociale apparente , pour respecter les préceptes Weberien - étant le plus souvent inexistant, soit rien.
Ainsi nous le comprenons clairement, quelque chose n'est pas rien au sens existentiel, mais à de grandes chances de n'être que rien dans la réalité (Nous partirons ici d'un conception existentialiste de la vérité postulant l'existence d'un centre, pivot de la réalité. Un regard anti-existentialiste, sur la question du rien, postule sa (non-)réalité omniprésente. Nous ne pourrions donc faire cette étude à travers le prisme anti-existentialiste.). Par là donc, nous voyons comment "quelque chose" n'est pas rien, tout en comprenant sa propre réalisation.
" - Mais alors comment rien peut-il être quelque chose, si "quelque chose" n'est pas forcément rien? Cela signifie-t-il que rien peut ne pas être lui même? (car si quelque chose EST rien, alors rien N'EST rien, et n'a pas d'existence lui même, et tout serai faux!) -Point du tout répond le professeur attentif! Rien dans sa perspective d'infini demeure quelque chose, tant bien même s'agirait-il de rien, au sens