Le traité sur la tolérance
Fait référence à un fait divers du 9 mars 1762 à Toulouse. En effet, un jeune, de confession protestante, convertit au christianisme (protestantisme), se retrouve pendu chez lui. Or, les chrétiens ne peuvent pas se suicider (interdit dans leur religion), alors on accuse sa famille. Seulement les juges se ravissent de peur qu’une guerre de religion n’éclate.
C’est un extrait totalement indépendant du livre et c’est un apologue à lui tout seul.
Chapelains + aumôniers = protestants / Jésuites = catholiques. Sont tous des évangélistes. Cet apologue a pour but de dénoncer les conflits générés par les religions. /!\ Voltaire était un déiste et non pas un athée.
Récit plaisant + cadre exotique.
• Violence des évangélistes est contrastée par le calme et le stoïsme du mandarin. (Mandarin = haut fonctionnaire très cultivé, juge) La Chine est un pays inconnu à cette époque.
• L.15 à 18 on sait seulement que ce sont des gens très sereins, calmes et courtois.
L.8 : « thé et confitures » ambiance sereine. Le chinois est choisi comme juge. L.19-20 : il est objectif donc identifiable.
Structure du texte : _ Enchainement des querelles et on passe du discours direct à l’indirect. Voltaire « abrège » efficace. L.10 à 19
_ L.10 à 19 : échanges + discours indirect
_ L.19 à 59 : discours direct + 1ère dispute
_ L58 à 69 : discours direct
_L.69 à 75 : à nouveau une querelle
• L.19 à 59 : Le mandarin détient la sagesse, c’est lui qui a le dernier mot mais n’exprime jamais son propre avis « je n’affirme pas », « si vous n’en croyez » + emploi du conditionnel. L.67-68 Impératif.
• L.65 : « honnête mandarin », seul caractéristique donc il a raison à la fin.
• L.19 côté mielleux, doux. Lâche désigne les jésuite (C’est un préjugé). Souligne, de plus, l’hypocrisie des jésuites.
• L.83 : « jusqu’à … semblant » Le texte se termine sur l’hypocrisie des hommes d’église.
Plan :
I] Un texte plaisant et