Le transfert de compétences est-il possible
Sujet : Le transfert de compétences est-il possible ?
Le concept du transfert de compétence se traduit selon Oléron en 1975, par : « dans tous les cas où une activité modifie d'une façon quelconque par facilitation ou par interférence celle qui suit, on dit qu'il y a transfert ». Dés lors, ce dernier apparaît comme un élément permettant de se servir de compétences dans un contexte, et de les réinvestir dans un autre contexte. Ainsi, le concept de transfert semble se confondre avec celui de transversalité. Selon Delignières et Garsault (objectifs et contenus de l’EPS, réflexions prospectives, dossier EPS n°242, 1993) « la transversalité apparaît comme un principe de conception et d’organisation des contenus de formation, visant à mettre en avant la cohérence de l’enseignement en EPS ». On distingue une cohérence interne : entre les situations, les séances, les cycles, les années scolaires ; et une cohérence externe : entre l’EPS et la société. Ainsi, il y aurait une transversalité ou un transfert de compétences au sein de l’EPS, par l’intermédiaire de ses contenus et de son organisation pour permettre à l’élève de se servir d’habilités acquises dans un domaine, vers un autre domaine qui présente des similitudes. On parlerait alors d’acquisition de compétences. Celles-ci sont définies par Delignières comme un « ensemble structuré et cohérent de ressources qui permet d'être efficace dans un domaine social d'activité. On distingue quatre types de ressources: habiletés motrices, habiletés méthodologiques, connaissances déclaratives et attitude (motivation) » dans ce même dossier EPS. Cependant, il convient de distinguer ces ressources. Effectivement, ce n’est pas parce que un élève réussi une action (habileté motrice) qu’il a compris le cheminement qui l’amène à l’action (habileté méthodologiques). Il y aurait donc dans ce cas, une acquisition partielle de la compétence. En effet, l’élève réussi une action dans un contexte, sur un moment. En revanche,