Le transhumanisme et la mort vu par la morale

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Le refus ou l’acceptation de l’augmentation de cette situation implique surtout : « Suis-je capable de changer de corps ? Le ferai-je ? ».
Etant Freudien moi-même, et ayant donc une conception mécaniste de la conscience, je répondrai que, pour moi, changer de corps sera possible d’ici une ou deux décennies. Mais l’homme, éthiquement, sera-t-il capable de changer de corps ? Sa conscience peut-elle s’auto cloner, peut-elle décider de se « transformer » ?
Comme l’a si bien dit Baruch Spinoza : « La peur ne peut se passer de l’espoir, et l’espoir de la peur ». Certaines personnes ont peur. Elles ont peur qu’un jour l’être humain soit une machine. Elles ont peut être peur d’être immortelles. Mais elles ont forcément au fond d’elles un espoir qu’un jour, elles pourront sortir de leur corps, être la personne qu’elles ont toujours rêvé d’être, ou simplement eux, plus jeunes, sains, ou juste heureux. Inversement, l’Homme qui espère plus que tout y arriver, aura toujours une appréhension à propos de cette manipulation.
Cette citation prouve donc que cette question sur la conscience, et implicitement sur le transhumanisme, ne peut être blanche où noir, mais plutôt de beige à anthracite.
De mon point de vue, la conscience peut être modélisée entièrement sous la forme d’un ordinateur : La conscience serait le système d’exploitation, qui gère tous les composants du cerveau, le cerveau, l’unité de traitement et de calcul (CPU) et les souvenirs seraient gravés à jamais sur des disques durs.
Je pense, en partie, que changer de corps, et pouvoir implémenter l’esprit d’une foule de matériel électronique est une révolution totale dans l’histoire entière de l’humanité ! Personne n’arrive à comprendre, ni même à concevoir (mis à part les transhumanistes, avec lesquels je partage certaines idées, vous l’aurez compris) que cette « amélioration » repousserait simultanément les limites de la physique, de la science, de l’informatique, même les sens jusqu’à des limites

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