Le tékaté onchonch
En quelques décennies, le XXe siècle voit la fin des chevaux de transport urbain, déjà amorcée au XIXe siècle. Ils disparaissent également du travail agricole et donc du quotidien campagnard, alors qu'ils y étaient omniprésents au siècle précédent. Les cavaleries militaires cessent d'être employées et, parallèlement, un nouveau rapport relationnel se construit, basé sur l'utilisation sportive du cheval. Le hippisme se développe au contraire très nettement, soutenu par la popularité des paris sportifs. Les sports équestres sont admis aux jeux olympiques dès 1912 à Stockholm. La pratique de l'équitation entre parmi les loisirs de masse dans les pays développés, le nombre de cavaliers connaît dès lors une augmentation importante doublée d'une nette féminisation. La randonnée équestre, qui était déconsidérée, est plébiscitée à la fin du siècle. Ainsi, le XXe siècle, qui a vu s'effondrer les effectifs de chevaux dans nombre de pays, est également marqué par le développement de l'équitation de loisir et l'apparition des chevaux d'agrément, au statut proche de l'animal de compagnie.
Certains peuples cavaliers, notamment intégrés à l'U.R.S.S. tels les Iakoutes et les Cosaques, perdent ou voient reculer leurs traditions équestres, quand d'autres comme les Mongols les conservent tout au long du siècle. La sensibilité envers le