Le Vallon
Dans ce poème de Lamartine, on retrouve plusieurs thèmes propres aux romantiques :
-Exaltation du moi : en effet, le poète utilise la première personne à de nombreuses reprises. Il parle de lui et de ses sensations.
-L’éloge de la nature : il utilise plusieurs adjectifs mélioratifs pour la décrire : « beaux lieux ». Il fait une métaphore de la nature comme une mère qui le protège et l’apaise : « Comme un enfant bercé par un champ monotone », « Plonge-toi dans son sein qu’elle t’ouvre toujours », « un asile d’un jour ». Il y a alors une personnification de la nature : « Me couvrent tout entier de silence et de paix ». Dans cette nature, il y a l’omniprésence du bruit : « chant », « murmure », « son », … Le poète fait même une métaphore de ces bruits : « Prête avec lui l’oreille aux célestes concerts ». Ces bruits renforcent le caractère apaisant de la nature. L’ombre et la lumière s’entremêlent constamment ce qui donne une harmonie : « De lumière et d’ombrage elle t’entoure encore ». Allitération en « l » qui permet de créer un rythme lent et fluide comme de l’eau qui coule : « Ils mêlent un moment leur onde et leur murmure et non loin de leur source ils se perdent sans nom ». La nature est aussi vue comme le paradis : « astre du mystère », Dieu a conçu le vallon, « célestes concerts ». En effet, plusieurs éléments indiquent que le poète se rapproche de la mort. Notamment la comparaison de l’âme à un voyageur. Elle s’apprête à franchir une grande étape, celle de la mort, tout comme le voyageur s’apprête à entrer dans une ville. L’euphémisme « tu descends le sentier des tombeaux » et la périphrase « tes jours déclinent » viennent renforcer cette sensation de l’approche de la mort.
-La mauvaise image de la condition humaine : lassitude du poète exprimée notamment par les répétitions : « J’ai trop vu, trop senti, trop aimé dans ma vie ». Le poète veut oublier : « Beaux lieux, soyez pour moi ces bords où l’on oublie. L’oubli seul désormais est ma