Le valon
La première strophe exprime le désir du poète de se retourner à l’endroit de son enfance ou il passera mieux les derniers moments de sa vie. Le désespoir est exprimé par la présence des pronoms possessifs comme « mon cœur », « mon enfance » et la lassitude de vivre par le vers 3 ou le poète implore de mourir et de calmer ses souffrances dans le calme de la nature : « Un asile d’un jour pour attendre la mort ». - Dans la dernière strophe, on note un rapprochement entre Dieu et la nature : « Sous la nature enfin découvre son auteur ! ». La première strophe exprime la condition humaine : « Tes jours, sombres et courts » ; « pitié » ; « l’amitié te trahit ». Il s’oppose au caractère mélioratif de la nature à la deuxième strophe.
- Cela fait ressortir l’aspect mystique, divin de la nature tout comme le vocabulaire : « l’astre du mystère » ; « l’esprit ».On note aussi la présence du ciel : « ciel » ; « l’air » ; « vole ».
- La nature est un refuge maternel : « Plonge toi dans son sein qu’elle t’ouvre toujours ». Une image de consolatrice, de protectrice nous est donc donnée de la nature telle une mère.
- Ces images sont d’autant plus grandes qu’il y a un caractère permanent : « toujours » ; « la nature est la même ».On note la répétition de « même » ; le vers 7 est le lieu d’une antithèse entre « change » et « même » et on remarque une rime entre « toujours » et « jour ». Tout cela produit une insistance sur cette permanence.
- On remarque une personnification de la nature : « Plonge toi dans son sein qu’elle t’ouvre toujours ». La nature est assimilée à une personne afin de mieux montrer sa valeur.
- La nature est décrite comme harmonieuse. Le vers 12 fait ressortir l’harmonie de l’univers avec une métaphore musicale : « Prête avec lui l’oreille aux célestes concerts ».
- On note une opposition entre l’ombre et la lumière : « De lumière et d’ombrage » ; anaphore et parallélisme de construction : « Suis le jour dans le ciel, suis l’ombre sur