Le vieux qui l'isait des romans d'amour

518 mots 3 pages
Le fait que la narration ne suive pas l'ordre des faits racontés (ordre de la fiction) donne beaucoup de sens du roman.

A. Elle permet d'abord de lui de jouer sur l'effet de surprise et de casser dès le départ les clichés sur les prétendus "paradis tropicaux" : ainsi, le premier chapitre plonge le lecteur dans l'univers sordide d'El Idilio : un univers de violence gratuite, d'hommes soi-disant virils qui ne semblent vivre que dans la grossièreté, dans l'insulte, l'alcool et les paris stupides.

B. Elle permet ensuite de faire grandir progressivement l'intérêt du lecteur pour le personnage, en ne disant pas tout sur lui dès le départ.

1. Dans le chapitre 1, il semble aussi mal dégrossi que les autres (c'est même lui qui rappelle au dentiste l'épisode de l'homme de Manta, celui qui se fait arracher toutes les dents).

2. Puis il révèle d'un seul coup sa grande connaissance de la forêt, quand il démontre au maire ce qui s'est passé avec l'ocelot. Cela renverse à nouveau les clichés : on comprend que le maire, qui se prétend civilisé, est en fait enfermé dans son racismeet sa peur des autres, tandis que le vieux, lui, connaît en profondeur les secrets de la forêt. Cela donne envie au lecteur de découvrir la richesse cachée du personnage.

3. La suite du roman révèle petit à petit les secrets de ce vieux, en intercalant dans l'enquête le récit des trois initiations du vieux. Il prend de l'épaisseur, devient de plus en plus complexe, de plus en plus riche.

C. Elle permet de renforcer la portée symbolique au roman en amenant le récit de trois "initiations" successives.

1. La première initiation est celle du jeune adulte qui, un peu soumis, accepte les valeurs de la société où il vit, sans les mettre à distance : mariage, installation, travail...

2. Il passe ensuite à une initiation choisie, en acceptant le mode de vie des Shuars. Cette vie est précisément celle que jusque là on méprisait dans sa famille, ou qu'on craignait - comme le maire, qui

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