Le voyage imaginaire, sorte de torture?
Depuis, cet esprit de « Suissitude » que je haïssais en ce temps la, m’a rattrapé, conscient parfois de la chance insolente que j’ai de pouvoir mener une vie si bien…
L’adolescent aux visages boutonneux que j’étais, a passablement changé. La société également. Elle s’est fait un lifting. Le système néolibéral à conditionner ce changement. Mes études à HEC ont probablement contribué à réveillé ma conscience de l’idéaliste que j’étais. Finis le temps où je passais des heures à contempler les atlas, les yeux émerveillés par tant de villes, montagnes, mers et océans. Désormais, le domaine financier, sera mon futur terrain de jeux. Aujourd’hui, les nations se désintègrent dans un processus de libéralisation durable. Le pluriculturalisme est érigé en modèle d’une société moderne. Le monde est à l’image du village globale que décrivent ces gauchistes nostalgique et fatigués tels P. Bruckner et De Senarclens…
Désormais, mon chez moi s’est étendu aux quatre coins du globe. J’habite un peu partout à la fois. Je voyage par nécessité professionnelle, pour des congrès ci et là. Voyager, c’est tout en somme, une