Le xixe siecle
1800 n’est pas le repère valable. Pour les historiens, 1789 (Révolution) marque le passage entre temps moderne et période contemporaine ; pour les historiens de l’art et de civilisation la tendance est de considérer la période 1815-1814 (chute de Napoléon Ier)
En fait, dans toute une période intermédiaire couvrant la révolution et le Ier empire, la littérature se trouve prise entre les exigences de l’histoire et les premières aspirations romantiques. - Les exigences de l’histoire. Ce sont d’une part, les écrits liés aux affrontements politiques révolutionnaires. D’autres part, la littérature officielle de l’empire fortement inspiré comme son maître, par une nostalgie classique. Seul héritage de l’empire, les monuments de style qu’on appellera néo-classique. - Les 1ères aspirations romantiques. Elles s’expriment souvent dans une prose narrative mettant en scène des héros tourmentés peu sûre de leur sentiment et de leur place dans la société (Benjamin Constant : Adolphe ; Senancour : Oberman ; Chateaubriand : René)
I / Le triomphe du romantisme. 1820/25 – 1845
1. L’assaut contre le classicisme finissant.
Le classicisme littéraire avait en partie brillé grâce au théâtre (Molière, Racine). C’est par le théâtre qu’il va périr. De jeunes artistes dont Victor Hugo compte une double révélation : - celle des drames allemands de Schiller, pièce utilisant l’histoire moderne à des fins politique – celle de Shakespeare, auteur anglais de la fin du XVIe siècle (=baroque) enfin joué dans des versions respectueuses de l’œuvre original.
Hugo tire de ses influences une théorie d’un théâtre nouveau et total (le drame) exprimée dans La Préface de Cromwell (1827).
Pour représenter la vie, exprimé les conflits humains, le théâtre doit se débarrasser des contraintes classiques. Il faudra : - cultiver les sujets modernes - mettre en scène des destins individuelles dans la perspective choisie (d’où un nombre foisonnant de