Le bonheur n'est-il qu'une question de chance?
Autrement dit, les actes de chacun ont-ils des conséquences sur notre état d’esprit ? Pour travailler ce problème, il faudra aussi se poser les question suivantes : Sommes-nous responsable de notre propre bonheur ? Si non, sommes nous soumis à une force extérieure à laquelle on ne peut pas lutter ? Le bonheur résulte-il de la maîtrise de notre existence ? Notre problème s’inscrit dans la perspective de l’existence humaine, nous invitant ainsi à conceptualiser la notion de bonheur et en quelque sorte la liberté. Dans un premier temps, nous allons soutenir que le bonheur n’est qu’une question de chance en ce sens que je suis cet être inscrit dans la nature et que je suis soumis aux lois qui la …afficher plus de contenu…
C’est ce qu’ont tendance à penser les personnes hédonistes, elles sont à la recherche de leurs plaisirs en évitant les souffrances de l’existence humaine : c’est communément ce qu’Épicure appellerait la Tripartition des désirs. Selon lui, il s’agit de ne garder que les désirs naturels et nécessaires (manger, boire, dormir...) pour parvenir au bonheur sans forcément attendre la chance. Alors, à partir d’un calcul d’intérêt, si on supprime nos désirs naturels non-nécessaires (désirs esthétiques, désir sexuel…) et nos désirs vains (la gloire, le pouvoir…), on évitera alors la dépendance et la souffrance. En procédant à la Tripartition, on peut donc obtenir l’ataraxie de l’âme et la santé du corps : facteurs non négligeables et non liés à la chance, du bonheur. Pour conclure, le problème posé était :