Le dernier feu de baudelaire
Le glissement des / S / avec sa chaîne allitérative qui suggère une grande douceur accompagne le pas léger de ce jeune soleil encore bien trop précoce et prématuré. Le Soleil peut-être allégorisé sous l’apparence d’un jeune dieu Solaire qui marche ou plutôt « qui a marché » car le passé composé signale une action finie puisque ce feu bienfaiteur est en butte aux Vents d’est, restes de l’hiver encore bien vivace : le soleil « a marché » car c’est « le soleil couchant » ( l.8). « Un souffle de glace qui sent la grêle monte de l’est violacé » ( …afficher plus de contenu…
». Le chat, animal terrestre par excellence, profondément lié au sol, aux forces de la terre , ne fait qu’un avec « le mur tiédi » où il a passé l’après-midi, qui fait écho au sable tiédi par le soleil de l’après-midi de la première ligne. Comme la Terre, la chatte siamoise profite des moindres rayons du soleil.La Narratrice l’appelle : « Viens ! J’ai peur de ce nuage violet ».Une invitation à rejoindre un autre élément primitif : le Feu. Que le chat, emblême du Foyer et de la maison soit convoqué pour dire les joies du Foyer n’est que trop nnaturel.« Le feu que tu as allumé tout à l’heure danse dans la chambre comme une joyeuse bête prisonnière qui guette notre retour ». Nous passons tout naturellement du tutoiement qui s’adresse au chat au tutoiement qui convoque l’amie avec qui la Narratrice partage la maison. Nous glissons aussi facilement de la bête « aux