Le malade imaginaire, acte iv scène 5
Un peu plus loin, il dira : « C’est lui… » en reportant la faute sur son frère, après l’avoir appelé à l’aide en vain. « MONSIEUR PURGONInventé et formé dans toutes les règles de l’art.TOINETTEIl a tort.MONSIEUR PURGONEt qui devait faire dans des entrailles un effet merveilleux.ARGANMon frère ?Le renvoyer avec mépris ! C’est lui…MONSIEUR PURGON ARGANMONSIEUR PURGONC’est une action exorbitante. Cela est vrai.
TOINETTE MONSIEUR PURGONUn attentat énorme contre la médecine.Il est cause…ARGANMONSIEUR PURGONUn crime de lèse-Faculté, qui ne se peut assez punir. »Le trio poursuit son échange selon les mêmes principes : accusation du médecin / défense avortée d’Argan / Commentaire ironique de Toinette qui feint de renchérir sur l’indignation démesurée du médecin. …afficher plus de contenu…
»« Puisque vous vous êtes soustrait de l’obéissance que l’on doit à son médecin. »« Puisque vous vous êtes déclaré rebelle aux remèdes que je vous ordonnais… »Comme toute cause appelle une conséquence, cette succession exagérée de « puisque » fait attendre une conséquence tout aussi exagérée. Le caractère terrible du crime appelle une punition au moins aussi terrible. C’est ce que soulignent une fois de plus les interventions ironique en contrepoint de Toinette