Le mariage de figaro, beaumarchais, beaumarchais
Sa virtuosité va être fortement sollicitée. Il combine comment ridiculiser(« dissimulons ») tout ce beau monde et prendre sa revanche sur ses adversaires : Comment récupérer l’argent du comte sans rien lui consentir en contrepartie ?Comment punir la félonie de Bazile ?Comment repousser Marceline ?Cette scène apporte des précisions aux développements de l’intrigue. Elle nous renseigne sur les manœuvres futures du valet.C) une coloration très passionnellenombreux points d’exclamation (13), signes d’émotions qui surgissent avec force.nombreux points de suspension (5) qui manifestent une pensée en recherche ou volontairement retenue.TransitionCette scène qui complète l’exposition nous permet en outre de mieux découvrir le personnage principal.2 – Un ressentiment certainA) Un élogeLa charmante fille ! toujours riante, …afficher plus de contenu…
Relevons la peinture caricaturale de la personne avec la savoureuse formule « qui de vous est friande en diable ». (Une fois encore Figaro se donne du « vous », une façon d’écarter la fâcheuse prétendante. « Friande » suggère une concupiscence d’autant plus infernale que Marceline est une femme âgée).Troisième décision, celle d’un coquin qui oppose le mal au mal : escroquerie et duperie. Figaro se disculpe par la conduite ignominieuse de son maître. (Relevons l’alliance contradictoire méprisante entre « petites passions » et « Monsieur le Comte »)Quatrième décision, se comporter avec Bazile comme avec un animal (« étriller », c’est-à-dire frotter, verbe complété avec humour par « rondement » : Figaro jouit à l’avance de ses représailles. Le titre nobiliaire qu’il concède ironiquement au traître