Le procès de Julien Sorel , le r et le n'est le n'
»Dans une première partie nous verrons que Julien se présente comme un jeune homme révolté assumant pleinement son crime puis qu’il en tient responsable la société. Enfin dans une troisième partie le narrateur montrera la puissance émotionnelle du discours de Julien sur l’assistance. I) Un jeune homme se condamnant de « Messieurs les jurés » à « messieurs les jurés ». La plaidoirie de J s’ouvre de façon respectueuse « Messieurs les jurés ». Cependant très vite il recadre son discours en évoquant son orgueil à travers l’expression hyperbolique (« l’horreur du mépris ») indique que toute sa vie Julien aura refusé d’être méprisé en raison de sa classe sociale et a donc choisi de mépriser tous les être qu’il …afficher plus de contenu…
Cette société des oisifs, des mondains, c’est ce que ces gens nomment aussi la bonne société, et dont est exclu le reste de la population.➢ L’échec de Julien vient précisément de son origine sociale : il n’a pu faire sa place dans une société (celle de la Restauration) où la réussite ne passe pas seulement par la « bonne éducation » (16) mais surtout par l’argent, le nom, les appuis.A travers ce discours l’auteur confirme l’importance de la réflexion sociale dans le roman réaliste (« Un roman c’est un miroir qu’on promène le long d’un chemin ») : en ce début de XIXème siècle en effet la jeunesse révolutionnaire et romantique ne supportait plus le carcan de la société