Lecture analytique bovary, bal à la vaubyessard
Madame Bovary
1. Analysez les conservations rapportés dans le 1er paragraphe.
Les conversations rapportés sont sources de quiproquo pour Emma. La phrase introduisant le dialogue participe à l'expliquer : « une conversation pleine de mots qu'elle ne comprenait pas »l.6-7. Un jeune est dit avoir battu Miss-Arabelle et Romulus et gagné deux mille louis à sauter un fossé. Le lecteur, soumit à l’interprétation d'Emma, ne comprend pas. Par la suite Flaubert écrit « ses coureurs qui engraissaient » et « le nom de son cheval ». La conversation est spécifique au vocabulaire des courses de chevaux, c'est pourquoi Emma ne comprend pas.
Les personnages semblent ne pas avoir de personnalité propre. « L’un se plaignait de ses coureurs qui engraissaient ; un autre, des fautes d’impression qui avaient dénaturé le nom de son cheval. » l.10 à 12 : ils donnent plus d'importance aux animaux qu'à l'homme. Les valeurs sont également inversées : les coureurs engraissent, tels des animaux, alors que les chevaux ont des noms qu'il faut respecter. Dans ce même paragraphe, la conversations paraissant d'expert est incongrue : Flaubert se moque du détournement que le langage des courses fait opérer à la langue : « un tout jeune homme qui avait battu, la semaine d’avant, Miss Arabelle et Romulus, et gagné deux mille louis à sauter un fossé » l.8 à 10, phrase qui traduit également l'incompréhension d'Emma.
2. Comment la noblesse est-elle vue par Flaubert ?
Flaubert exploite le thème de la noblesse dans cet extrait. La première phrase de l'extrait est explicite : « un cavalier », « jeune femme pâle », « parure de perles » : autant d'éléments qui prouvent tantôt richesse par le bijou, raffinement par l'image de la femme jamais exposé au soleil, ne travaillant pas et titre de noblesse avec le cavalier. Les personnages sont présentés comme savant parler avec l'accumulation de détails sur l'Italie l.4 à 5. Flaubert ne laisse cependant pas d'occasion pour le