Lecture analytique chap 1 diderot
Introduction :
Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris, est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français. Bougainville navigateur et explorateur français publie en 1771 le récit de son Voyage autour du monde. Après le succès du livre, Diderot rédige l'année suivante une suite sous la forme d'un dialogue : Le suplément au voyage de Bougainville. Dans ce texte, Diderot souligne l'opposition entre deux nations, les qualités des tahitiens devant les défauts de la culture blanche. Le texte que nous allons analysé est le chapitre I intitulé « Jugement du voyage de Bougainville ». Dans ce chapitre A pose des questions à B, qui a lu l’ouvrage de Bougainville, son voyage, le style de sa relation, les commentaires qu’il fait sur les Jésuites, les Patagons et les sauvages.
I Portrait Aoutourou par les Européens :
En effet à la page 35 B fait un premier portrait de l’homme sauvage : de « C’est, à ce qu’il paraît » à « On sait que dès l’accostage de l’ Etoile. » . Nous constatons donc que B répond à la première question de A (Avez- vous vu le Tahitien ?) par un récit à l’imparfait et au passé simple jusqu’à « il ne cessait de soupirer après son pays ». Ensuite, nous trouvons surtout les temps relatifs dans la situation d’énonciation (présent, passé simple, futur).
On peut ainsi distinguer deux mouvements : le récit de l’expérience d’Aoutourou vue par l’européen B suscite de nouvelles questions de A et de nouveaux commentaires. On voit comment le dialogue didactique d’alimente du contact de la réalité et des faits.
Il y a des champs lexicaux qui permet de faire paraître deux images du sauvage , D'une part la méconnaissance : «il la prit pour la patrie du voyageur» et l''ennui : «trompé naturellement par le peu de distance des bords de la mer» , «il ignorât la véritable étendue de la terre» , «il s’ennuyait parmi nous» , «il ne cessait de soupirer après son pays».
II