[Deuxième partie, Chapitre II, pages 214-215 : « L’article parut sous la signature de Georges Du Roy de Cantel, et fit grand bruit … Il ne le comprenait pas » (Éditions « Les Classiques de poches, paru en juillet 2013)]
Les Du Roy De Cantel rentrèrent à Paris, après avoir séjourné chez les parents de Georges, à Canteleu. Deux jours plus tard, Georges attendit encore de s’emparer des fonctions de Charles Forestier.
Alors qu’il rentra chez lui, il trouva le comte de Vaudrec, venu rendre visite à Madeleine. Elle annonça à son mari que des nouvelles graves du Maroc lui avaient été transmises par le député et futur ministre Laroche-Mathieu, et qu’un article à sensation devait être rapidement écrit.
Duroy signa cet article du nom de « Du Roy de Cantel » (p.214). Il changea son nom de manière à ce qu’on le prenne pour Noble. La désinence « De Cantel » lui vient de son village natal, Canteleu, dans le département de la Seine-Maritime, en Normandie. Madeleine « Du
Roy de Cantel » (anciennement Forestier) est à présent la femme de
Georges « Du Roy de Cantel » (anciennement Duroy). Suite au décès de Charles Forestier, un ancien camarade de régiment, il se mit en couple avec la veuve de celui qui l’avait fait entrer dans le
Journalisme. En effet, avant de rencontrer son vieil ami, il était employé aux bureaux de chemin de fer du Nord et gagnait seulement
1500 francs pas an. A ce jour, il l’a remplacé à La Vie Française grâce à sa nouvelle amante. « Sa femme l’emplissait de stupeur et d’admiration par l’ingéniosité de son esprit, l’habileté de ses informations et le nombre de ses connaissances » (p.215). C’est elle qui a rédigé son premier article à succès. Dans le monde, elle avait fait beaucoup de connaissances. Ainsi, « à tout moment, il trouvait dans son salon, en rentrant chez lui, un sénateur, un député, un magistrat, un général, qui traitaient avec Madeleine en vieille amie, avec une familiarité sérieuse » (p.215). Mais il ne comprenait pas