Lecture analytique du poême a une passante de baudelaire
A une passante évoque une rencontre anecdotique et furtive entre le poète et une passante.
Baudelaire va alors transformer une simple expérience anecdotique en une expérience poétique et va aller jusqu' à s'imaginer sur la base d'un seul regard , un avenir avec cette femme qui l'a bouleversée.
I) Une brève apparition qui ne laisse pas le poète indemne
A) un cadre extérieur hostile
« La rue assourdissante autour de moi hurlait »
-double hiatus en fait une phrase difficile à prononcer
-Allitération en r : cadre hostile
-emploi de assourdissante et hurlait marque la cacophonie que doit être cette rue
- et le poète est prisonnier de cette agitation : le « autour de moi « est placé en milieu de vers
B) Une apparition bouleversante
-Apparait alors la passante : »une femme passa »
-Contrairement à la rue elle semble douce et gracieuse grâce à l’emploi du son « l » :
« longue, douleur, soulevant, balançant agile, noble »
- la démarche gracieuse est rendue par les : »soulevant, balançant »
- Elle est d’abord vue de loin, comme une silhouette : « longue, mince,… » puis détaillée de plus en plus : « le feston et l’ourlet », puis « la jambe de statue »
-Cette apparition bouleverse le poète qui est comme subjugué, sous le charme :
« Moi, je buvais, crispé comme un extravagant (…) la douleur qui fascine » cela marque sa fascination ( il ya presque une folie )
II) L’image de la femme : un portrait en contradiction
A) une femme inquiétante
Cette femme a un aspect sombre :
-« Œil , ciel livide où germe l’ouragan » comme si il y avait un espèce de chaos en cette femme ( image de la passion amoureuse ?)
- L’image de la mort : « en grand deuil , le plaisir qui tue , la douleur qui fascine «
Donc une dimension inquiétante dans cette passante.
B) Une figure d’idéal
Mais cette femme est aussi la « sauveuse « du poète :
-« Un éclair puis la nuit