Lecture analytique La courbe de tes yeux Eluard
Problématiques :
En quoi ce poème est-il original ?
En quoi reflète-t-il l’influence du surréalisme ?
Comment l’éloge de la femme aimée constitue-t-il un véritable hymne à l’amour ? I. Un éloge de la femme aimée
Eloge insolite des yeux et du regard de Gala s’appuyant sur la pratique ancienne du blason (= poème qui fait l’éloge d’une femme par un détail physique)
Mise en relief du regard dès les premiers mots : « La courbe de tes yeux …»
Structure du poème peu commune qui suggère l’ondoiement heureux de regard
Champs lexical de la circularité, de l’ondoiement : « courbe », « rond », « tour »…
Cadence circulaire également marquée par la fantaisie des rimes, qui sont souples comme une courbe, et la structure du poème (Fermeture du poème par un retour au vers 1.)
Chiasme entre le premier et le dernier vers : « sang » fait écho au « cœur », et le groupe « leurs regards » reprend « la courbe de tes yeux ».
Succession d’images hermétiques quasiment toutes en rapport avec la circularité : « berceau », « auréole »… (= Principe surréaliste) Il s’agit d’une accumulation de métaphores mélioratives, souvent empruntées à la nature, qui subliment la femme.
Beaucoup d'assonances en [ou] (cf. vers 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 11, 12, 13, 15) et en [r]
Encerclement du poète : « … fait le tour de mon cœur » idée de protection, sentiment de sécurité : « berceau nocturne et sûr »
Dimension sacrée : « auréole », elle l’ouvre au ciel : « ailes » (= aspect cosmique, céleste)
Pouvoir bénéfique du