Lecture analytique Stendhal
Introduction :
Stendhal commence sa carrière en défendant le romantisme avec Racine et Shakespeare et a participé à « la Bataille d'Hernani »; il était également ambassadeur en Italie, pays qui lui inspirera des nouvelles, mais aussi son roman La Chartreuse de Parme. Notre extrait est tiré de cette œuvre, parue en 1842. Stendhal présente la vie de Fabrice Del Dongo, jeune noble de Milan, rêvant de grandeur militaire et admirateur de Napoléon et qui tombera amoureux de la fille de son geôlier, Clélia Conti. Dans l'extrait que nous allons étudier, Fabrice souhaite se battre avec l'armée de Napoléon, mais il ne peut être enrôlé officiellement. Il arrive malgré tout à trouver un cheval et à se jeter dans la bataille de Waterloo. Voilà donc Fabrice à Waterloo sur les traces de Napoléon. Grâce à son antihéros, Stendhal va pouvoir dénoncer l’atrocité de la guerre. Ainsi, Comment la représentation de la figure du héros traduit-elle une vision du monde ? Si dans un premier temps, le roman met en place un antihéros en contraste avec le maréchal, dans un second temps, l’auteur fait référence à une guerre qui a l’air glorieuse en apparence mais qui n’en ai rien.
I - Un roman mettant en place un antihéros a) Un antihéros, en formation : Fabrice 1 - héros en formation (un rapide portrait social : jeune aristocrate devenu soldat; un vœu d'ascension sociale : il s'engage en tant que soldat; une aspiration : il rêve de la gloire du maréchal, le "brave des braves", de plus une connivence avec le lecteur : "notre héros") 2 - un antihéros (il ne se rend pas compte de ce qu'il se passe autour de lui, il est "fort peu héros"...) b) un contraste avec un personnage : le maréchal - il est hyperbolé : "le brave des braves" et Fabrice "blanc-bec", "bêta" II