Lecture analytique : à une passante, baudelaire (les fleurs du mal)
Sonnet irrégulier : réécriture du poème de Nerval. Importance du motif "Leurs yeux se rencontrèrent" du roman français, c'est un topos poétique du de la 1ère et dernière vue.
I Une rencontre improbable : au mauvais endroit au mauvais moment.
1) Le cadre
Nerval situe cette action dans la parenthèse bucolique du jardin du Luxembourg à Paris. La jeune fille est comparé par sa vivacité à un oiseau et associé métonymiquement à la fleur qu'elle tient sur l'arrière fond supposé par le titre, une allée avec des arbres. La fleur qui brille = emblème de la fille et sa luminosité apparait dans les effets de son regard avec "éclaircirait" v.8, avant que cette jeune fille devienne le symbole du temps qui passe : "qui m'a fui" v.10. Baudelaire = transformation du cadre de l'idylle avortée car on est dans "Tableaux Parisiens", "la rue assourdissante" un cadre anthropomorphe, mais une humanité sauvage avec la rue qui hurle : lieu d'aliénation. Un hurlement qui apparait jusque dans la proximité des sons vocalique même si il n'y a pas de hiatus. Baudelaire perverti le locus amenés de la rencontre.
2) Un cadre en mouvement
Jeune fille chez Nerval / Femme incarnant la loyauté et le deuil chez Baudelaire. Après l'imparfait de durée descriptible du cadre le passé simple évoque en surimpression le mouvement de passage de la femme le verbe se reliant à la fois au titre du poème et à un mot clé du poème de Nerval (v.1+12). Le ";" disjoint et coordonne au delà de la frontière trophique les deux parties de cette phrase asymétrique. La réflexion après coup du v.5 donne une structure 1+(3+1)+3. Après le passé simple v.2,3, les participes présents du v.4 et la phrase nominal du v.5 suspendent un instant la temporalité comme un cliché photographique.
Paradoxe : la caractère agile de la passante s'oppose à l'image de la statue comme si le sujet tenté désespérément par le souvenir de fixer ce mouvement pour conserver son