Candide, chapitre 1-axe 1
Axe I : Le conte traditionnel
Le conte traditionnel est souvent associé aux contes de princesses ou encore aux personnages fictifs que nous retrouvons chez Perrault ou Andersen. Il est surtout définit comme une histoire surréaliste avec des personnages imaginaires. Dans le chapitre premier de Candide écrit par Voltaire, les premiers abords reflètent explicitement les caractéristiques du conte traditionnel.
Tout d’abord, les personnages présentés dans le chapitre sont typiques des contes et légendes avec un couple de baron et leur deux enfants, Cunégonde et son frère. Le schéma familial est idyllique, la présence des deux sexes renforce l’idée d’une famille parfaite. Ici, le baron se fait appelé « Monseigneur », il est l’exemple même de l’autorité et de la puissance. Voltaire présente ce personnage comme « l’un des plus puissants de tous les seigneurs ». La description de ses richesses comme « ornée d’une tapisserie » ou « grand-aumônier » appuient l’importance du personnage. Sa femme, la baronne est elle aussi une femme respectée malgré son poids désavantageux. On la réfère à la maîtresse de maison bien nourrie et respectée de tous. On dit d’elle « qu’elle est la meilleure des baronnes possibles ». Leur fille, Cunégonde est présentée comme « appétissante, fraîche et grasse » ainsi que « haute en couleurs », elle est âgée de dix-sept ans et est considérée comme symbole de beauté, parallèlement elle rejoint le portrait de sa mère donc exige un certain respect. Le fils n’a, quant à lui, pas de description précises, on sait de lui que c’est un fils « digne de son père » Le précepteur de la maison, Pangloss, de l’origine de son nom « qui passe son temps à parler » enseigne la « métaphysico-théolo-cosmolo-nigologie » aux enfants du château, il est considéré comme « l’Oracle de la maison », qui a réponse à tout. Enfin, Candide, personnage central du roman, est vu comme un personnage