lecture analytique
Support :
Texte de Denis Diderot.
I a 1 : éloge des Tahitiens.
I a 2 : Blâme des européens.
I a 3 : Confrontations de deux points de vue.
I a 4 : Présence de Diderot derrière son personnage.
I a 1 : Eloge des tahitiens.
Rythme binaire : « nous sommes innocents ».
Impératif + superlatif : « laisse nous nos mœurs », « plus sages et honnêtes », « libre/bonheur », « pure instinct de la nature ».
Asyndète : phrase courte sans outils de conjonctions.
Interprétation :
Description utopique de son peuple. Vivent en harmonie avec le peuple sans passagers. Généreux, hospitaliers. Ils respectent autrui revendication de leur liberté de leur coutume et mode de vie.
I a 2 : Blasphème des européens.
Apostrophe + périphrase péjoratif : «Et toi, chef des brigands »
Négation restrictive : «ne peut que vivre».
Démonstration par l’absurde, repéré aux lignes 20 et 21 : «Si un tahitien».
Champ lexical de la folie à travers les termes suivants : « folles », « à se haïr » et « égorgées pour».
Allitération en « f » par les mots suivants : «féroce », « fureur » et «folle».
Phrases interrogatives et exclamatives.
Interprétation :
Montrer l’absurdité de leurs actes du comportement des européens. Nous pouvons voir un investissement des rôles et une prise de conscience chez les européens. Le tahitien met en cause le principe de supériorité des européens et disqualifie le principe du plus fort. Un certain communautarisme perçu chez les tahitiens. L’injustice et l’immortalité se traduisent par l’application de la loi du plus fort pouvant être définis par le terme anarchie. Les valeurs morales et prédications religieuses ou plutôt principes religieux n’étant pas appliqués par ceux qui le profèrent. La ponctuation met en avant l’amertume et la colère éprouvée. Le discours animé par des phrases brèves, registre polémique combat montre son assurance et sa détermination dans la défense de son peuple en instituant la propriété il