Lecture cursive - therese raquin
Le roman naturalisme
I- Les textes 1 à 3
1-Le texte 1 est un article et un texte argumentatif écrit par le journaliste Louis Ulbach. Dans cet article, le rédacteur critique le roman Thérèse Raquin . Il dit que ce roman regroupe toutes les « ordures » de la littérature contemporaine, « ce livre résume trop fidèlement toutes les putridités de la littérature contemporaine » (Ligne 7). Il veut que les romanciers cessent d’emprunter de l’argent aux tribunaux et à la voirie et arrêtent cette prétention d’être un scientifique, mais avoue quand même qu’ils ont du talent, « Forçons les romanciers à prouver leur talent autrement que par des emprunts aux tribunaux et à la voirie. » (ligne 6) et « […] de romanciers, qui prétend substituer l’éloquence du charnier à l’éloquence de la chair, qui fait appel aux curiosités les plus chirurgicales, qui groupe les pestiférés pour nous en faire admirer les marbrures, qui s’inspire directement du choléra, son maître, et qui fait jaillir le pus de la conscience. » (Ligne 1 à 3).
Le texte 2 est une lettre et un texte descriptif écrit par l’écrivain Sainte Beuve. Dans cette lettre l'auteur trouve que Zola a du talent et trouve son roman exceptionnel, « votre œuvre est remarquable » (ligne 4) et « il y a un endroit où je trouve particulièrement du talent » (ligne 18). Mais aussi que son ouvrage « dépasse les limites et sort des conditions de l’art. » (ligne6). Il pense que Zola écrit trop de vérité, « en réduisant l’art à n’être que simple vérité, elle me parait hors vérité » (ligne 7) et « qu’un peu d’agréable, un peu de touchant, n’est point entièrement inutile » (ligne 16). L'auteur dit également qu’à certain passage du roman, Zola rajoute de la « noirceur profonde » (ligne 11), exemple le passage du Pont-Neuf dans le chapitre 1. Ainsi que ses personnages sont « plats et vulgaires » (ligne 12).
Le texte 3 est une préface d'un roman et un texte explicatif écrit par le professeur de littérature Henri