Lecture linéaire ruy blas, iii, 2
Déséquilibre des situations : les aristocrates se font surprendre, le valet est en position de force. Insistance sur la soudaineté : « tout à coup », « survenant » (participe présent qui montre l’action en train de se faire).Le valet est vêtu comme un aristocrate : insistance sur la magnificence de son costume en « velours » avec des couleurs contrastées, rouge et noir, qui renvoie à sa dignité sociale supposée : il porte la « toison d’or ». 2/Apostrophe ironique et image de l’ « appétit » qui renvoie ici à leur convoitise. Ruy Blas dégrade ainsi ses interlocuteurs, rabaissés à leurs instincts bestiaux.La didascalie souligne le rapport de force : Ruy Blas est en position de supériorité (« inquiétude » des autres) : il « se couvre » et les regarde « en face ». = une attaque directe portée contre les aristocrates.Nouvelle apostrophe ironique : …afficher plus de contenu…
Enumération de pays / régions qui met en évidence l’ampleur de la perte, de même que les effets d’amlification « toute… jusqu’au… » et multiplication des coordinations « et ».Plongée dans le déshonneur : l’Espagne a perdu son âme « sans combattre ».Reprise de l’hypotypose qui rythme la tirade et maintient l’intérêt des interlocuteurs : « Mais voyez ».Insistance sur l’ampleur du désastre « du ponant jusques à l’orient ».Un conflit : haine de l’Europe qui rit de l’Espagne « vous regarde en riant ». personnification des pays pour leur donner plus de poids :