EMC L'engagement apparaît donc comme central dans l'autonomie du citoyen à agir, comme une responsabilité que l'on accepte d'endosser pour un commun permettant à celui qui s'engage de se réaliser. Le texte est un extrait de « L'engagement. Envies d'agir, raisons d'agir » de Jean-Philippe Pierron qui date de janvier 2006. Nous verrons dans un premier temps que l'engagement d'hier est différent de celui d'aujourd'hui puis nous verrons que les envies et les raisons participent à l'engagement et enfin …afficher plus de contenu…

Les volontaires qui étaient nombreux se font de plus en plus rare. Cependant, la motivation est une des sources de l'engagement qui d'ailleurs est devenue individuelle contrairement aux années précédentes ou elle était communautaire.Les raisons et l'envies participent à l'engagement Aujourd'hui, chaque engagé veut inventer son engagement, l’individualiser l'adapter à ses envies et à ses moyens. L'Envie d'agir c'est s'engager à une mobilisation volontaire de soi. Contrairement à ce que l'on pense, s'engager de nous enlève pas de liberté mais donne la forme à une nouvelle volonté qui est celle d'obéir à sa propre …afficher plus de contenu…

L'envie est interne et fait donc partie de cette volonté d'engagement tandis que la raison est externe et donc se base sur l'argumentation, la logique donc la justification.L'engagement un processus collectif Deux approches sont alors opposées suite aux envies d'agir et les raisons d'agir, l'approche intellectualiste dont l'engagement est pensé dans une logique et est délibérée, réfléchie. Puis une approche volontariste, le fait d'agir sur un coup de tête, avant d’être délibéré. L'envie se base uniquement sur l'individu tandis que la raison permet à l'individu de discuter, partage, d'ouvrir la sphère publique sur la communication . Ainsi les raisons complètent les