Les émeutes urbaines
Les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises sont des violences urbaines qui furent un épisode tragique de notre société. Le profil de ces émeutiers est caractéristique : vivant dans certaines banlieues de la région parisienne, devenus chômeurs, dans la tranche de 15-25 ans, avec peu de qualifications professionnelles, ils n’ont souvent pas eu de scolarité suivie. Ces révoltes ont commencé à Clichy-sous-Bois le 27 octobre 2005 puis se sont répandues dans un grand nombre de banlieues déshéritées à travers la France, la seule exception notable étant Marseille, du fait de la présence de « dealers » qui ont dissuadé de nombreux émeutiers, qui menaçaient leur négoce. L'état d'urgence a été décrété le 8 novembre 2005, puis prolongé pour une durée de 3 mois. La situation s’est calmée, mais les causes profondes de ces émeutes sont toujours présentes Dans les années 1960, Le besoin de maind’œuvre a entraîné l’immigration de plusieurs milliers de travailleurs étrangers, en grande majorité d’origine maghrébine. Ceux-ci ont été logés dans des Habitations à Loyers modérés, (HLM) situés à proximités des cités industrielles La construction de ces cités (surnommées les cités dortoirs) ont été rendus nécessaire par . la crise du logement d’après-guerre et ce, afin de résorber les habitations précaires tels les bidonvilles. Elle avait entraîné la construction de grande quantité de logements. En 1973, Une loi votée par le Parlement français permet le regroupement familial de ces Maghrébins. Puis la crise pétrolière de 1974 a marqué la fin des « trente glorieuses »1 et a modifié durablement le visage économique français : en général, diminution de l’emploi marchand pour l’ensemble de la population , avec pour conséquence une augmentation du chômage. Depuis 25 ans, ce problème perdure touchant des millions de français, dont les descendants de ces immigrés maghrébins. Les tentatives de résolution de ce problème