Les animaux malades de la peste
La Fontaine s’inspire de l’ouvrage « Le Roman du Renart » pour crée ses personnages.
Il y a donc des personnages tels le lion qui incarne la figure du roi : ici un roi féodal puisqu’il réunit un conseil pour solliciter son avis ( « Le Lion tint conseil » vers 15). Il prétend vouloir protéger ses vassaux face à l’épidémie de peste. Les premiers vers de son discours ( « Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous [..] » vers 16-18) sont des octosyllabes avec des modalisateurs (« crois » vers 16 « peut-être » vers 20 ) qui montrent une certaine humilité qui se révèle être de la fausse modestie , puisque succède tout de suite des alexandrin qui démentent la modestie : Il prononce un décret en réalité. D’où l’emploi de l’injonction « Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence L'état de notre conscience. »(vers 23-24) et l’argument historique « L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements » (vers 21-22).
La stratégie du roi consiste à ce confesser devant ses sujets (« Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons […] Que le plus coupable périsse » vers 25-33). Le roi va sembler sincère dans son aveu, il avoue des crimes de sang. Or sa fausse sincérité va apparaître par le rejet « Le berger » (vers 29). Puis le roi s’exprime au futur (valeur prophétique) mais immédiatement apparaissent deux restrictions « s’il le faut » « mais » (vers 30).Le lion s’éloigne progressivement dans son discours de la représentation du roi noble et généreux. Enfaite il se révèle hypocrite: il s’accuse pour mieux atténuer ses crimes.
Le second personnage à intervenir est le renard qui incarne la ruse et la flatterie. Sa stratégie consiste à atténuer la faute du roi pour ne pas à avoir à avouer ses crimes. Dès que le roi avoue ses crimes , il minimise considérablement ceux-ci par un jeu sur les verbes . ( Le lion : « dévorer » (vers 26) Le renard : « croquer