Les animaux
Le développement de l’humanité dépend en effet du développement harmonieux de ses deux composantes masculine et féminine, qui sont complémentaires.
La femme est notamment destinée à jouer un rôle particulier dans l’établissement de la paix mondiale.
‘Abdu’l-Bahá explique que si, par le passé, « le monde a été gouverné par la force, et l’homme a dominé la femme par le caractère plus violent et plus agressif de son corps et de son esprit », cette tendance va s’inverser, et « les temps nouveaux seront moins masculins et plus imprégnés d’idéaux féminins ».
Il dit également que « la force perd de son importance alors que la vivacité d’esprit, l’intuition et les qualités spirituelles d’amour et de dévouement, essentiellement féminines, prennent l’ascendant. »
Une fois qu’elle bénéficieront des mêmes privilèges que les hommes (voir aussi le principe d’égalité entre les hommes et les femmes), les femmes, qui sont par nature opposées à la guerre, refuseront de sacrifier leurs enfants dans un quelconque conflit.
C’est par l’éducation, et non par la rivalité ou la lutte avec l’homme, que la femme parviendra à jouer un rôle aussi essentiel. Selon les enseignements bahá’ís, la femme est en effet prioritaire en la matière. Si les moyens dont dispose une famille ne lui permettent pas de faire bénéficier de la même éducation garçon et fille, c’est la fille qui doit être privilégiée. Elle pourra ainsi à son tour remplir totalement son rôle de première éducatrice de ses propres enfants, mais aussi montrer la pleine mesure de ses capacités intellectuelles, égales à celles de l’homme.
C’est pour cette raison que de nombreux projets de développement initiés par la Communauté internationale bahá’íe, mais aussi par les nombreuses associations bahá’íes de femmes de par le monde, ont pour objectif d’éveiller les consciences sur ce sujet, de dissiper les préjugés et d’offrir aux femmes l’éducation dont elles ont besoin pour prendre la place qui leur revient dans