les antiquités de romes (compte rendu))
Les Antiquités de Rome est une poésie en sonnet qui retrace la grandeur de passée de l’Italie et son action comme source d’inspiration à la promotion de la culture française et européenne.
Dans ce florilège, l’auteur insiste sur le caractère spirituel et magique de Rome. Dès lors, il aboutit à une sorte d’incantation de la Rome, ce qui est plus frappant. Et ainsi, notre analyse repose sur l’invocation que le poète fait de Rome. Cette invocation de la culture et de l’art romain permet à Du Bellay d’atteindre une sorte de spiritualité. Il invoque ou semble donner à cette cite Italienne censée une veine de Renaissance. La physiognomonie de la ville est mise en exergue, son statut et l’imagologie qu’elle occupe auprès des esprits scientifiques. Du Bellay fait une apologie de la forme de la ville, son physique, sa spiritualité et ses traditions. Aussi, invoque t-il les sept collines et d’autres œuvres d’art qui ont donné à Rome, un certaine prestige et une hégémonie distinguée. En effet, cette invocation de la gloire passée via l’insistance présente dans le texte laisse en filigrane une caricature de la Rome. Autrement dit, Du Bellay fait une caricature acerbe de la cite de Rome. Plus loin, force est de constater que ce ne sont pas les vestiges qui font survivre Rome, mais l’évocation du nom « Rome ». C’est cette appellation magique de ROME qui devient problématique puisqu’il est porteur d’une puissante civilisation. Plus loin encore, cette invocation de Rome fait appel à l’expérience française c’est-à-dire à la construction du nom France, qui serait selon Du Bellay d’une civilisation encore plus retentissante que celle Romaine. De cette invocation de la gloire passée de Rome intervient une fois de plus le phénomène de l’imitation. Il faut imiter les anciens pour construire