Les auteurs doivent-ils se contenter de dénoncer la barbarie ou de proposer un nouveau mode de vie ?
Mais ces auteurs devraient-ils se contenter de dénoncer la barbarie ou bien devraient-ils aussi proposer une humanité nouvelle ?
En dénonçant arrivent-ils à changer les choses ou faudrait-il qu'ils proposent des solutions aux problèmes qu'ils dénoncent ?
Dans un premier temps, nous verrons comment et pourquoi les écrivains dénoncent la barbarie puis ensuite nous nous intéresserons à des auteurs qui, eux, ont proposé de nouveaux modes de vie.
Si beaucoup d'écrivains se contentent de dénoncer la barbarie, c'est pour révéler aux lecteurs ce qu'ils se passent dans leurs sociétés.
Certains auteurs dénoncent à travers le témoignage direct puisqu'ils parlent de l'objet de leur critique comme s'ils étaient présents au moment des faits, ce qui rend beaucoup plus réels leurs écrits.
Par exemple Robert Antelme a décidé de dénoncer la barbarie nazie dans L'espèce humaine suite à la Seconde Guerre Mondiale. Celui-ci explique comment les nazis menaient petit-à-petit l'autodestruction de l'humanité puisqu'ils tuaient des juifs qui étaient, pourtant, eux aussi des êtres humains.
Primo Levi a lui aussi dénoncé dans son livre Si c'est un homme la manière dont les nazis arrivaient à déshumaniser les déportés en les traitant comme des animaux.
Contrairement à ces écrivains, Jean Ferrat, lui, à décider de dénoncé à travers la chanson Nuit et Brouillard afin d'atteindre une plus grande diversité de personnes.
D'autres écrivains ont, eux, décider de recourir à la fiction pour ne pas être directement impliqué parfois pour ne pas être censuré d'autre fois juste par choix stylistique. Par exemple dans Candide, écrit par Voltaire en 1759, la guerre est dénoncée ainsi que l'esclavage à travers de multiples figures de style.
Quant à Victor Hugo, dans Les Misérables, celui-ci critique les travers de la société et la barbarie