Au cours des dernières années, la crise alimentaire est une réalité à laquelle fait face la population mondiale. Le prix des aliments ne cesse d’augmenter. D’ailleurs, le cours des denrées alimentaires a augmenté de 55% en moyenne depuis dix mois. Cette crise est causée principalement par la hausse des biocarburants, l’augmentation de la population mondiale, les changements climatiques qui ravagent les récoltes et la production massive de biocarburants à partir de céréales. À partir de données recueillies par L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), au moins 37 pays dans le monde connaissent des pénuries alimentaires. Ce sont majoritairement des pays pauvres qui sont touchés. Si aucune solution n’est appliquée prochainement, plus de 100 millions d’humains pourraient vivre dans la famine. Une question est à se poser : «Existe-il une solution d’ordre scientifique qui peut régler cette crise?» Effectivement, une des solutions trouvées est l’utilisation des organismes génétiquement modifiés. Cependant, cela crée une controverse.

Tout d’abord, un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié artificiellement. La principale raison pour créer ces OGM est pour que l’organisme puisse acquérir des caractéristiques recherchées. Ces OGM peuvent être de nature végétale, animale, bactériale, etc. Pour fabriquer un OGM, on applique la technique de transfert de matériel génétique. Cela consiste en l’introduction de séquences d’ADN d’intérêt dans le génome de l’organisme qu’on souhaite modifier par l’intermédiaire de plasmides (molécule d’ADN distincte capable de réplication autonome) ou de transposons (séquence d’ADN capable de se déplacer et de se multiplier de façon autonome). Premièrement, il faut cibler les séquences d’ADN de l’individu 1 (possédant les caractéristiques recherchées). Il faut ensuite extraire ces séquences d’ADN et les introduire dans des plasmides. Les plasmides