Les bébés tigres asiatiques
Population : capitale de l'Italie et chef-lieu du Latium. Environ 3 M d'hab. (cf. infra). Rome partage sa prépondérance en Italie avec Milan, capitale économique. La ville englobe la Cité du Vatican, petit État s'étendant autour de la basilique Saint-Pierre.
Historique de la ville : Site originel = sept collines de Rome, les plus remarquables étant le Palatin, le Capitole et l'Aventin, qui dominent la vallée du Tibre par de véritables abrupts (roche Tarpéienne sur le Capitole : 45 m). Valeur défensive de ces buttes, à l'endroit où la vallée du Tibre se réduit. Rome fonctionne comme une île, capitale de la Chrétienté, elle appelle des flux de pèlerins, mais reste étrangère à sa région, comme beaucoup de villes méridionales. Stagnation de la ville jusqu'en 1870, date à laquelle elle devient la capitale du nouvel État italien. Environ 210 000 hab. dans l'enceinte aurélienne. Période mussolinienne : démolitions de quartiers insalubres et populaires, dégagement de la zone archéologique entre le monument à Victor-Emmanuel II, haut-lieu des cérémonies fascistes, et le Capitole, lieu du pouvoir. Percement de nouvelles artères : la via dei Fori Imperiali, et la via del Mare. Le relogement des populations pauvres de ces quartiers est à l'origine du phénomène des borgate en périphérie. Début de la croissance urbaine, mais surtout après la Seconde Guerre Mondiale, avec l'exode rural, la ville drainant tout le Mezzogiorno. C'est seulement à ce moment qu'émerge une région romaine : désertification des périphéries montagneuses à l'écart des voies de communication, conquête des basses plaines, formation de banlieues maraîchères, émergence d'aires de détente sur le littoral. La croissance rapide de la population est provoquée par des migrants à la recherche d'un emploi hypothétique et par un bilan naturel encore élevé grâce à la jeunesse de la population. Le potentiel industriel et tertiaire est insuffisant pour donner du travail