Les caractéristiques du fantastique
Introduction :
Le genre fantastique s’épanouie réellement au XIXème siècle, mais celui-ci apparaît avec la Bible où apparaît des évènements fantastiques. Il apparaît aussi au XIVème siècle dans le traité d’alchimie avec « ce qui laisse aller à ses rêveries, à sa fantaisie ». Sa véritable définition apparaît en 1831, dans le dictionnaire de l’Académie qui lui donne la définition suivante : « qui n’a pas l’apparence d’un être corporel, sans réalité ».
I_Une situation initiale réaliste
Le début d’un récit fantastique est ancré dans la réalité comme la description du vieil antiquaire dans « Le Miroir » de Jean Richepin. Le vieil antiquaire est décrit comme tous les autres antiquaires c'est-à-dire : « sale », « nez crochu », « cheveux gras »… . De plus, on remarque aussi dans la « Morte Amoureuse », un début réaliste car le narrateur fait allusion à un prêtre chaste, soumis à la religion qui raconte son histoire à un jeune disciple.
On ne s’attend pas du tout à du fantastique ou à des évènements surnaturels car la situation initiale est ancré dans la réalité.
II_L’entrée dans le fantastique par des indices
Le fantastique se manifeste de différentes manières :
-avec des effets de modalisation, des figures de style et l’emploi du conditionnel qui engendrent le doute.
Par exemple, il y a des hyperboles dans « La Morte Amoureuse », des adjectifs tels que « terrible », « si étrange », des métaphores comme « la cendre de ce souvenir », ainsi que des modalisateurs de doute comme « je ne puis croire », « on dirait plutôt » (l.20) et des figures d’opposition comme « quoi que » (l.2).
Dans « Le Miroir », le lexique de l’incertitude est omniprésent, celui-ci nous suggère le fantastique.
Enfin dans la peinture « L’Apparition », le fantastique est caractérisé par la tête ensanglantée de Saint Jean-Baptiste que seule Salomé voit.
III_Le cadre
Le cadre principal du fantastique est inspiré du satanisme. Dans la «