Les carrés longs
Il va être question DES carrés longs ; puisqu’il en existe principalement trois : le double carré, le triple carré, et le rectangle d’or.
En fait, ils se conjuguent au pluriel comme la variété de la création et les niveaux de lecture du symbole se déclinent à l’infini.
Est porté ici l’éclaircissement d’une notion confuse, quand on cite le carré long, il est souvent fait allusion au double carré, parfois au rectangle d’or, sans distinction.
Il est donc question du double carré, du rectangle d’or, du triple carré, de l’hexaèdre, du cube, de la croix, de l’équerre, du nombre quatre, de la loge, du tapis de loge, de la planche à tracer, des cathédrales, des temples dont celui de Salomon.
Examinons le carré dans sa géométrie puis dans sa symbolique.
Comme chacun sait, le carré est une forme géométrique, quadrilatère, constituée de quatre côtés égaux formant ainsi quatre angles droits égaux.
En le divisant par sa diagonale, il donne deux triangles rectangles isocèles. En le divisant par son milieu, il offre deux rectangles, multiplié par lui-même il en résulte aussi un rectangle.
Le carré est construit par l’équerre, il en comporte quatre.
Le carré est l’un des symboles fondamentaux, les autres étant le cercle, le point ou le centre et la croix. C’est le symbole de la terre et de la matière, par opposition au ciel, et de l’univers créé par opposition à l’incréé et au créateur.
C’est une figure anti dynamique, ancrée sur quatre côtés, qui symbolise l’arrêt ou l’instant prélevé. Le carré évoque la stagnation, la solidification, la stabilisation dans la perfection. Les camps et les tentes des peuples nomades sont ronds tandis que nombreux sont les autels, temples, villes, camps militaires carrés.
Platon considérait le carré et le cercle comme absolument beaux en soi.
La croix dans le carré est l’expression du quaternaire, la manifestation solidifiée s’exprime par le carré seul.
Le temple du graal est carré, les églises carrées sont