Durant la Seconde Guerre mondiale, la France est battue et les armées du IIIème Reich envahissent son territoire. En 1940, un nouveau régime voit le jour et se substitue à la IIIème République (1870-1940) qui s’effondre sous le choc de la défaite : il s’agit de l’Etat français, plus communément connu sous le nom de régime de Vichy. Ce dernier s’engage dans une étroite collaboration avec l’Allemagne d’Hitler. Parallèlement, un petit nombre de Français refuse d’accepter la défaite et crée la « Résistance », un mouvement qui s’oppose à l’occupation allemande. Comment s’organisent les combats de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale et quelles sont les actions menées ? Nous allons donc, dans un premier temps, évoquer les débuts et l’organisation de ces combats, pour ensuite, nous intéresser à leurs actions.

L’appel du général de Gaulle diffusé à la BBC le 18 juin 1940 est en quelques sortes le premier acte de la Résistance. Il dénonce l’armistice et invite les Français à poursuivre le combat aux côtés des Alliés. La Résistance consiste donc à lutter à la fois contre l’occupation et contre la collaboration. En 1941, l’URSS entre en guerre aux côtés des Alliés. En 1942, les premières discriminations antisémites apparaissent et beaucoup de juifs rejoignent la Résistance, ainsi que quelques Français qui sont contre ces persécutions. En 1943, c’est la mise en place du STO pousse certains jeunes hommes à se réfugier et à se regrouper dans des régions montagneuses. Au total, c’est plus de 250 000 Français qui rejoignent la Résistance, mais ce ne sont pas les seuls à accomplir des actes de résistance car, beaucoup d’autres hommes on résister sans faire forcement parti d’un réseau de Résistance. Les rares Français qui se sont engagés dans la résistance dès 1940 l'ont fait à titre individuel ou au sein de petits groupes isolés, agissant de façon spontanée, sans mots d'ordre, sans liens entre eux. D'autres se sont mis au service des réseaux britanniques