La france résistante
La France libre
Le 18 juin 1940, l’appel du général de Gaulle radiodiffusé depuis Londres, à poursuivre le combat a été peu entendu, néanmoins, ce geste de refus marque les débuts de la France libre en Angleterre.
« Quoiqu’il arrive, proclame-t-il, la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ». Son objectif, constituer une force française, composée de volontaires.
Dès lors, ce mouvement de résistance, appelé la « France libre », affirme sa présence. Le général de Gaulle est reconnu par le gouvernement britannique comme « chef des français libres ».
La résistance intérieure
Résister à l’intérieur du territoire
En 1940, une minorité isolée d’hommes et de femmes refuse l’occupation allemande et l’idéologie nazie. Cette lutte a consisté en des actions de renseignement, de sabotage ou des opérations militaires contre les troupes d’occupation (essentiellement allemandes) et aussi les forces du régime de Vichy. Mais elle englobe aussi des aspects plus civils et non-violents comme l’existence d’une vaste presse clandestine, la diffusion de tracts, la production de faux papiers, l’organisation de grèves et de manifestations, la mise sur pied de multiples filières pour sauver les prisonniers de guerre évadés, les réfractaires au STO et les juifs persécutés.
Les premiers réseaux et mouvements de résistance apparaissent. La publication de journaux clandestins entraîne la formation d’autres organisations en 1941du réseau « libération-sud » et « Combat », puis, au début de 1942, du réseau « Franc Tireur ». La résistance dans la France occupée est plus risquée qu’en zone sud.