Les conditions de recours à la Question prioritaire de constitutionnalité
Rappel procès Chirac sur les emplois fictifs.
6 janvier 1999
Une instruction est ouverte à Paris pour "faux en écritures publiques, prise illégale d'intérêts, détournement de fonds publics, recel, complicité et destruction de preuves" après la plainte d'un particulier en décembre 1998
5 mai 2002
Réélection de Jacques Chirac à la présidence de la République
19 février 2007
Réforme constitutionnelle sur le statut pénal du chef de l'Etat : "Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite", prévoit la Constitution
Arrêté dès son 2e jour, le 8 mars, il va pouvoir reprendre. La question prioritaire de constitutionnalité (QPC) avait été soulevée par un Co-prévenu de l'ancien chef de l'Etat, Rémy Chardon, qui attaquait le principe de "connexité", par lequel un délai de prescription appliqué à une infraction peut valoir pour une affaire "connexe". Mais la Cour de cassation n'a pas retenu ces arguments et le procès va reprendre.
Mais qu’est-ce qu’une QPC ? En quoi cela consiste-t-il ? Laissez moi vous présenter une vidéo à visée pédagogique disponible sur le site du conseil constitutionnel que je trouve plutôt bien réalisée. http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/videos/2010/octobre/la-question-prioritaire-de-constitutionnalite-qpc.142033.html La QPC a été initiée par l’idée du Garde des sceaux, Robert Badinter en 1990 mais ce fut repoussé par le sénat, puis elle fut reprise par le Comité Vedel en 1993 et enfin le Comité Balladur en 2007 avant d’être adoptée lors de la réforme constitutionnelle du 23 Juillet 2008. Elle a marqué un tournant dans le droit français en démocratisant, donc en permettant au peuple de plus participer, le contrôle constitutionnel.
Comme nous pouvons le voir dans cette vidéo, il y a plusieurs conditions, mais ce ne sont