Les conflits europeens
Le traité de Windsor, l’Irlande et sa sainteté Alexandre III
En l’an 1132, l’église d’Irlande jusqu’à présent considéré comme une église celtique par le Saint Siège entame une réforme pour se conformer au reste de la chrétienté et de l’ordre romain grâce à l’aide de Saint Malachie, archevêque d’Armagh. Cette réforme a pour but de nettoyer l’Église d’Irlande de toute base celtique pour y permettre l’implantation des fondations de l’église romaine. Cependant, le peuple irlandais de l’époque était un peuple nomade au racine culturel fortement encré dans son patrimoine. La tâche de les réformés s’avéra donc plus grande que prévu et cela explique pourquoi trente ans après le début de la réforme, celle-ci n’aura réformé que très peu de chose. Devant ce constat, le pape Adrien IV viendra donner son appuie à cette réforme. [1] Celui-ci, pour en accéléré la procédure, nommera Henri II Plantagenêt souverain d’Irlande pour plusieurs raisons. Premièrement, les Anglais étaient à l’époque de bons catholiques romains et donc un exemple à suivre pour l’Irlande. Deuxièmement, en nommant Henri II souverain d’Irlande, cela permettait au roi de poster, en toute légitimité, l’armée anglaise sur l’île avec mission de protéger le clergé en cas d’une éventuelle révolte Irlandaise et aussi pour forcer les Irlandais à modifier leur rites religieux comme le démontre cette citation: « En 1172, au synode de Cashel, Henri II force l'Irlande à se soumettre à l'autorité de l'Église catholique romaine et met fin aux pratiques d'un christianisme celtique. »[2] Finalement, il faut aussi considéré le fait que Adrien IV était un pape anglais, ce qui est d’une grande importance, car celui-ci aurait très bien pu nommer la France ou l’Espagne souveraine d’Irlande, mais il préférera choisir sa propre patrieL’Irlande deviendra donc une seigneurie anglaise à condition que les Plantagenêt s’engage à y soutenir la réforme. Ce bulle papal viendra grandement influencer les