Les courses de chars
Déroulement :
Voici comment se déroulait une course de chars : Les auriges enroulaient les rênes autour de leur ceinture. Le char de course, semblable au char de guerre, était constitué d'une simple caisse avec deux roues. Le char est tiré par deux ou quatre chevaux, celui de gauche étant toujours le conducteur, pouvait atteindre de très grandes vitesses. Mais ils étaient à la merci du moindre choc. Dans les tournants, surtout, les roues heurtaient les bornes et il ne restait plus a l’aurige qu'à trancher les guides avec un couteau qu'il portait toujours à sa ceinture, sinon c'était une mort certaine.
La course proprement dite comprenait sept tours (environ 7 km et demi) en l'honneur des sept jours de la semaine et des orbes célestes concentriques des sept planètes (Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne) du système Solaire. A chaque tour, on ôtait un des sept œufs placés sur la Spina (le petit mur qui séparait en deux parties le cirque sur toute sa longueur), pour en faciliter la compréhension.
Après que le magistrat chargé de présider les jeux avait donné le signal, en jetant d'un balcon une écharpe blanche, la « mappa », les chars s'élançaient ensemble pour sept tours. Pour remporter la palme, chaque aurige s'efforçait de serrer de plus près, l'intérieur du parcours, mais il risquait de heurter les bornes ou la Spina. Après l'enlèvement du dernier œuf, le dernier tour donnait lieu à une âpre rivalité et c'est alors que les passions des spectateurs se déchaînaient pour soutenir leur faction favorite. Les accidents, qu'on appelait des «naufrages», étaient nombreux et généralement la chute d'un cocher en entraînait d'autres, incapables de maîtriser leurs chevaux lancés à grande vitesse.
Lieux de courses :
C'est dans le cirque que se déroulaient les courses de chars, tirés le plus souvent par des chevaux achetés en Afrique, en Grèce et surtout en Espagne. On y attelait parfois, par goût d'extravagance, chameaux,