Les depots de l'etat au xixe: politiques patrimoniales et destins d'oeuvres
POLITIQUES PATRIMONIALES ET DESTINS D'OEUVRES
COLLOQUE LOUVRE
8 DECEMBRE 2007
OUVERTURE
Lens: acte de décentralisation majeure (ouverture fin 2010) action territoriale, qui renoue avec la tradition du XIX de la politique de dépôt en région politique de dépôt débute en 1801, noyau des premiers grands musées de province peu de dépôt entre les deux Empires, beaucoup entre II nd Empire et III e Rep renouveau des musées de province, cf. travaux de Jaujard dépôts possibles à l'étranger cf. 1923 à Stockholm politique d'aménagement du territoire récolement: technique d'administration et d'histoire de l'art
Commission du récolement des dépots fin 2006, environ 15% de pertes (peu importantes dans les musées, mais plus dans les autres institutions cf. ambassades)
A L'ORIGINE DES MUSEES DE PROVINCE: DECRET CHAPTAL 1801 dès la fin du XVIIe, on cherche à préserver la mémoire locale et à la rendre accessible au public intention culturelle et pédagogique / question politique / motivation économique
> motivation économique cf. idée d'inaliénabilité
1/ idée touristique
Louvre doit attirer les étrangers > idée reprise en région
2/ au service de l'industrie cf. réflexions de Jean Baptiste Lebrun, sur la création du muséum
« Paris deviendra la capitale de l'Univers » accès à la collection servira pour la formation du goût pour l'industrie « dessin donnera l'idée du beau aux charpentiers »
4 octobre 1790, projet de décret cf. article 7: vendre l'intégralité des biens nationaux
Maisonrouge évoque le même jour la création de musées en province, et demande l'envoie de ces biens nationaux
> 7 octobre, suppression de l'article 7
13 octobre 1790, création de la Commission chargée du récolement et de la définition du statut des oeuvres (: inventorie pour voir ce qui peut être vendu)
// artistes qui demandent qu'on vende le moins d’œuvres possible (les faire entrer au Louvre ou en région) cf. Restout, Quatremère de