Les droits de lhomme
Selon cette doctrine, combattue ou éclipsée aux xix e siècle, xx e siècle et xxi e siècle par d’autres doctrines, tout être humain – en tant que tel et indépendamment de sa condition sociale – a des droits « inhérents à sa personne, inaliénables et sacrés », et donc opposables en toutes circonstances à la société et au pouvoir.
Ainsi le concept de droits de l’homme est par définition universaliste et égalitaire, incompatible avec les systèmes et les régimes fondés sur la supériorité ou la « vocation historique » d’une caste, d’une race, d’un peuple, d’une croyance, d’une classe ou d’un quelconque groupe social ou individu ; incompatible tout autant avec l’idée que la construction d’une société meilleure justifie l’élimination ou l’oppression de ceux qui sont censés faire obstacle à cette édification2.
Les droits de l'homme, prérogatives dont sont titulaires les individus, sont généralement reconnus dans les pays civilisés par la loi, par des normes de valeur constitutionnelle ou par des conventions internationales, afin que leur respect soit assuré par tous, y compris par l'État.
L'existence, la validité et le contenu des droits de l'homme sont un sujet permanent de débat en philosophie et en science politique.
Les droits de l'homme1, droits humains ou encore droits de la Personne sont un concept selon lequel tout être humain possède des droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif en vigueur ou d'autres facteurs locaux tels que l'ethnie, la nationalité ou la religion.
Selon cette doctrine, combattue ou éclipsée aux xix e siècle, xx e siècle et xxi e siècle par d’autres doctrines, tout être humain – en tant que tel et indépendamment de sa condition sociale – a des