Le ksoulet de Jean de la tontaine
Selon cette doctrine, combattue ou éclipsée aux xix éme siècle, xx éme siècle et xxi éme siècle par d’autres doctrines, tout homme -en tant que tel, et indépendamment de sa condition sociale- a des droits « inhérents à sa personne, inaliénables et sacrés », et donc opposables en toutes circonstances à la société et au pouvoir.
Ainsi le concept de droits de l’homme est-il par définition universaliste et égalitaire, incompatible avec les systèmes et les régimes fondés sur la supériorité ou la « vocation historique » d’une caste, d’une race, d’un peuple, d’une croyance, d’une classe ou d’un quelconque groupe social ou individu ; incompatible tout autant avec l’idée que la construction d’une société meilleure justifie l’élimination ou l’oppression de ceux qui sont censés faire obstacle à cette édification2.
Les droits de l'homme, prérogatives dont sont titulaires les individus, sont généralement reconnus dans les pays civilisés par la loi, par des normes de valeur constitutionnelle ou par des conventions internationales, afin que leur respect soit assuré par tous, y compris par l'État.
L'existence, la validité et le contenu des droits de l'homme sont un sujet permanent de débat en philosophie et en science politique.
Sommaire [masquer]
1 Histoire
1.1 Le « Cylindre » de Cyrus
1.2 Autres références dans l'Antiquité
1.3 Édit de Milan
1.4 Autres références en Afrique
1.5 Époque moderne
1.5.1 Grands textes anglais (XIIIe - XVIIe siècles)
1.5.2 Première déclaration des droits humains (1776)
1.5.3 Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789)
1.5.4 Déclaration universelle des droits de l'homme (1948)
1.5.5 Convention européenne des droits de l'homme (1950)
1.5.6 Développements ultérieurs
2 Concept en